Faire une différence : le super-pouvoir de permettre à toutes et tous de se sentir inclus
D’aussi loin qu’elle se souvienne, Wyeth Tan a toujours voulu que les gens autour d’elles se sentent inclus. « Chacun mérite de ressentir un sentiment d’appartenance », dit-elle.
Wyeth est élève de 9e année à l’école Edwin Parr Composite School d’Athabasca, en Alberta. Un après-midi pendant son cours d’éducation physique, elle a remarqué qu’une élève plus jeune, Rose, qui vit avec le syndrome de Down, était toujours assise à l’écart et qu’elle ne participait pas au cours. « Un jour, j’ai décidé de demander à Rose d’être ma partenaire de jeu », poursuit Wyeth, « et ça été le début de notre amitié ».
Toutes deux encouragées par les progrès réalisés dans les cours d’éducation physique et par leur nouvelle relation, Rose et Wyeth ont décidé de former une équipe pour la compétition locale de sports unifiés des Jeux olympiques spéciaux, qui rassemble des personnes ayant une déficience cognitive et d’autres qui n’en ont pas pour participer ensemble à des compétitions sportives. Le principe directeur de ce programme dit que de s’entraîner et de jouer ensemble permet de former rapidement des amitiés et de favoriser la compréhension.
« Les autres élèves voient Wyeth comme exemple. Elle a le don de faire sourire les gens et de faire en sorte que les gens sentent qu’ils sont spéciaux », explique Kayla Hardy, enseignante à l’école Edwin Parr Composite School qui a soumis la nomination de Wyeth pour les prix Personnes qui font une différence de l’année.
« Pour favoriser l’inclusion, il n’est pas nécessaire de créer quelque chose ou d’entreprendre un immense projet – il est possible de faire une grande différence tout simplement en faisant en sorte que les gens autour de nous ressentent qu’ils sont importants. »
Quand Mme Hardy a annoncé à Wyeth qu’elle allait être reconnue par le Programme scolaire de la Fondation Rick Hansen (PSFRH) comme une des Personnes qui font une différence de l’année, Wyeth était surprise, car elle n’avait pas vraiment réalisé les répercussions de ses gestes. « Quand on me l’a annoncé, j’étais stupéfaite! », précise-t-elle. « Et vraiment contente. Je ne savais pas que je faisais une différence au sein de notre école. »