Archie Allison est lauréat du prix Personne qui fait une différence de l’année 2022 du Programme scolaire de la Fondation Rick Hansen (PSFRH)! Les personnes lauréates sont des élèves, des éducatrices, des éducateurs et des leaders jeunesse communautaires qui ont apporté des contributions positives à l’inclusion et à l’accessibilité des personnes ayant un handicap physique d’un océan à l’autre au cours de l’année scolaire 2021-2022, et ce, à leur école, dans la communauté ou les deux!
Animateur de groupes de jeunes, M. Allison se consacre à la promotion de l’accessibilité et de l’inclusion depuis près de 40 ans. Il est directeur, Accès et sensibilisation, à Variety Village/Variety – the Children’s Charity (Ontario), un organisme de bienfaisance qui vise à offrir des programmes inclusifs et accessibles aux enfants ayant un handicap. Dans le cadre de ses fonctions, M. Allison contribue à tracer une voie vers la participation pour les enfants après un diagnostic ou une blessure et à susciter chez elles et eux de l’intérêt pour un sport ou une activité. Il offre également du soutien et assure la gestion de programmes de sports comme le basketball en fauteuil roulant, l’athlétisme, l’haltérophilie, le taekwondo, la natation et le VOLT hockey, une forme de hockey accessible aux enfants de toutes les capacités.
« J’ai toujours été passionné par l’enthousiasme et l’intérêt manifestés par les gens pour les événements dans lesquels elles et ils jouent, participent et concourent », affirme-t-il. « Quand j’ai commencé à travailler au Variety Village en 1983, j’y ai trouvé un endroit où tout le monde se sentait à sa place et était inclus dans chaque activité. De plus, voir les gens faire des choses qu’elles et ils pensaient ne pas pouvoir faire ou qu’on leur avait dit qu’elles et ils ne pouvaient pas faire, me remplissait de joie. »
M. Allison se passionne pour la défense de l’accessibilité et de l’inclusion depuis son plus jeune âge.
« Une personne de mon quartier, qui vivait près de chez nous, utilisait un fauteuil roulant. On se demandait tout le temps : “Pourquoi ne vient-elle pas nous rejoindre dehors?” Nous l’avons encouragée à le faire, mais je trouvais ça étrange qu’elle ne participe pas à d’autres programmes et activités », dit-il.
Au secondaire, M. Allison a fait son dernier stage pratique au Variety Village, où il en a appris davantage sur la façon de créer un changement significatif.
« C’était ma première expérience dans un endroit comme celui-ci où tout le monde est le bienvenu, où tout le monde a sa place, où tout le monde est actif et où tout le monde est inclus », explique M. Allison. « Cela a vraiment suscité mon intérêt pour les questions de mobilité, de capacité, de comportement, de styles de communication et les endroits où tout le monde peut participer. »
Son ami d’enfance est toujours membre du Variety Village, et M. Allison continue de chercher de nouvelles façons de créer des lieux inclusifs pour tout le monde au Variety Village et dans la communauté.
« Je suis toujours curieux de savoir comment faire en sorte que nos écoles, nos communautés et nos milieux de travail soient plus accessibles et plus inclusifs à tous les niveaux. Il ne s’agit pas seulement du Variety Village, car toutes les communautés et tous les quartiers doivent faire leur part pour permettre aux gens de mener une vie active et de faire ce qu’elles et ils aiment », dit-il.
M. Allison ajoute que le message du Variety Village à l’intention des élèves, des athlètes, du personnel et des entraîneurs·euses a toujours été axé sur
« l’importance de faire de l’accessibilité une priorité et son impact sur nous tou·te·s ».
Lorsque la pandémie a causé la clôture de nombreux programmes en personne à Variety Village, M. Allison, ainsi que les autres membres du personnel étaient déterminé·e·s à garder les membres motivé·e·s. La migration de nombreux programmes s’est faite vers l’espace virtuel et le personnel s’est montré proactif en prenant contact avec tout le monde afin de le mobiliser.
Certains cours et programmes sont de nouveau offerts en personne, mais certains continuent de se donner à distance pour plus de souplesse et une accessibilité accrue. M. Allison indique que la nouvelle programmation génère plus d’occasions et d’enthousiasme à l’égard de la sensibilisation à l’accessibilité et à l’inclusion.
« Je ne peux même pas vous dire la quantité de messages que nous recevons de la part d’élèves qui racontent qu’au début du programme, elles et ils n’avaient qu’une vague idée de ce qui existait, mais qu’à la fin, elles et ils ont ressenti un élan qui les poussait à s’impliquer comme entraîneur·euse, bénévole, membre du personnel ou au sein d’un organisme qui fait la promotion de l’inclusion de l’accessibilité », ajoute-t-il.
M. Allison affirme que les autres peuvent faire une différence en créant un véritable lien avec les gens, que ce soit en classe, dans le cadre d’activités et de programmes ou dans la communauté en général.
« Le plus important, c’est de tisser des liens entre les gens et de les rassembler », dit-il. « Apprenez-en plus sur les gens qui vous entourent. Découvrez ce que nous avons en commun, ce qui nous distingue et comment nous pouvons nous apprécier les un·e·s les autres parce que nous sommes qui nous sommes. »
De plus, pour les étudiant·e·s, en particulier celles et ceux qui sont au niveau postsecondaire, s’impliquer dans un organisme qui fait la promotion de l’inclusion de l’accessibilité peut leur faire « voir les effets et les impacts que cela a sur nous tous en ce qui concerne l’endroit où nous vivons, où nous jouons et comment nous participons ».
M. Allison ajoute qu’en amorçant la conversation sur la sensibilisation au handicap et à l’inclusion, cela peut inciter les étudiants à s’impliquer dans la défense des droits et encourager les autres à entamer ces dialogues significatifs.
« Cela crée un espace où les gens peuvent être des défenseur·e·s de droits et des champion·ne·s communautaires afin que les membres de leur famille, leurs ami·e·s, leurs collègues et leurs relations puissent profiter de tout, comme nous devrions tou·te·s le faire », conclut-il.